une maman calme, enfant calme.
1- Un parent calme, enfant calme.
Si vous voulez lui apporter le plus grand calme, soyez vous-même calme. Vous êtes le premier exemple pour suggérer à votre enfant. On ne peut exiger de son enfant ce que l’on est incapable de réaliser soi-même. Pour un enfant, ce que nous disons, pensons et faisons a pour avantage de donner l’exemple. Leur besoin de nous admirer fait partie de leur sécurité.
Cependant, exténuée, stressée, on n’a souvent ni la patience ni le temps d’être pleinement attentifs à nos enfants. Eux sont fatigués, agités, en quête de repères qu’on a finalement de plus en plus de mal à leur offrir.
Le calme est un outil que l’on peut travailler au quotidien.
Pratiquer le calme ne signifie pas copier la fermeté ni se couper de ses émotions.
Incarner le calme est au contraire un appel au retour à soi , une incitation à se questionner en profondeur. Qu’est-ce qui me met hors de moi quand mon enfant est insolent ou têtu ? Pourquoi ai-je le sentiment de devoir crier pour me faire entendre ?
Pour un enfant irriter, montrez des gestes calme, ralentissez vos mouvements, apaisez votre pensée et laissez-le entrer dans votre bulle de confort.
2- Pratiquer sur le ton et le volume
Face aux enfants qui posent problème, on comprend bien volontiers comment, nous pouvons finir par nous mettre à crier. Vous leur demandez de faire quelque chose mais ils ne le font pas. Vous élevez la voix mais rien ne change. Vous criez et ils crient encore plus forts. Rappelez-vous que crier ne vous aide pas, et n’aide pas votre enfant non plus.
1- Baissez la voix : au lieu de crier, diminuez le volume de votre voix. Changez de ton de voix.
2- Baissez-vous pour être à la hauteur de votre enfant et regardez-le dans les yeux.
3- Montrez-lui que vous êtes déterminée et que vous ne plaisantez pas.
Si vous criez pour obtenir ce que vous voulez, votre enfant vous imitera. Si vous rester calme dans les situations difficiles, votre enfant apprendra rapidement, lui aussi, à se comporter calmement. Vous diminuerez ainsi les angoisse de toute la famille.
3- Réduire le bruit et favoriser le calme
Les bruit font partie de la vie de famille, mais le plus souvent, la télévision reste allumée alors que personne ne la regarde, le téléphone sonne, etc…
Le bruit en tant que tel est stressant. Le calme est reposant. Idéalement, le mieux serait de passer au moins une soirée par semaine sans aucun bruit dans la maison.
4- Se donner une pause avec son enfant
Dans se monde où tout doit aller vite, l’ordinateur, la voiture, les repas, l’école, les devoirs, accordez-vous avec vos enfants une pause où vous ne faites RIEN.
Les prendre dans vos bras, fermer les yeux sur le canapé, être silencieux pendant 5 mn, prendre une grande respiration à 2 , se regarder juste dans les yeux. … Accordez-vous des temps pour être et non faire.
5- Rester calme
Vous êtes la seule à pouvoir retrouver votre sang froid. Vous êtes celle qui peut vous aider vous même à retrouver le calme et vous libérer. C’est vous qui décidez de la manière dont la situation évolue et non votre enfant. Même si cela ne vous semble pas toujours facile, c’est vous qui commandez.
Tout d’abord vous sentir plus calme, croire en vous et en votre capacité à gérer la situation.
Si vous sentez la pression monter, réagissez avant que cela ne s’aggrave. C’est vous qui vous connaissez le mieux.
6- Réfléchissez avant de parler puis respirez tranquillement!
Pensez à ce que vous allez dire avant de parler. Comptez jusqu’à 5 avant de dire quoi que ce soit. Cela vous aidera à vous sentir maître de la situation au lieu de subir le comportement de votre enfant.
Prenez 5 minutes pour respirer. Calmez-vous avec chaque inspiration. Prenez du temps pour réfléchir à ce que vous allez dire.
7- Trouvez une solution à votre accès d’impatience.
Quand vous êtes sur le point de devenir vraiment énervée, demandez-vous comment faire autrement!? respirer lentement, faire une pause de 5 minutes, quitter la pièce, passer le relais à votre conjoint, relativiser, prenez du temps pour vous …
8- Rétablir le calme et l’ordre à la maison
– Éteindre sa télé, ramène immédiatement le calme et le silence à la maison.
-Montrez à votre enfant comment faire pour écouter le silence. 10 mn, chaque soir, éteignez radio, TV et autres appareils bruyants, tamisez la lumière et asseyez-vous confortablement pour goûter au silence de la nuit. Vous verrez que le silence est vivant et vous sentirez très rapidement s’installer le calme intérieur.
– Déconnecter, interdire l’accès aux écrans, éteindre son portable et ne plus être joignable, il existe de nombreuses façons de se déconnecter. A chacun le sien.
– Le soir avant de se coucher, ou dans l’après-midi apporter des temps calmes, 10 minutes, une demi-heure, une heure,
– Trouver l’endroit pour la pause, sans distraction, le couloir par exemple.
– Expliquer à son enfant que ce temps doit servir à chacun d’entre vous pour réfléchir à ce qui s’est passé.
– Fixer un temps limite : en fonction de l’age de vote enfants, 4 ans 4 minute
– Ne plus lui prêtez d’attention pendant toute la durée de la pause.
9- Appliquer la fermeté sereine
Entre 18 mois et 3 ans, l’enfant rentre dans une période d’opposition et met les nerfs des parents à dur épreuves.
Il dit non, se révolte contre les règles, hurle et fait des bêtises. Il teste la réalité et l’autorité représentée par ses parents. Il découvre ses propres besoins et ses propres envies.
Ce nouveau besoin d’affirmation se heurte à des résistances extérieures, et est systématiquement freiné, l’enfant essaie d’imposer sa volonté. Il devient rebelle et entêté jusqu’à ce qu’il perde contenance et soit sujet à un terrible accès de colère. Comme il n’a pas encore appris à contrôler ses sentiments, il les exprime quelquefois violemment.
C’est précisément à ces moments-là qu’il faut instaurer des règles de vie, des rituels, en étant très attentif à ce qu’il les comprenne.
Si vous rentrez dans la bataille en faisant régner la terreur, la menace, la violence, vous obtiendrez des résultats de court terme, basés sur la peur et non sur la compréhension.
Pendant la phase d’opposition, votre enfant a encore plus besoin d’être compris et rassuré, car c’est une période difficile pour lui également.
1- Lui montrer qu’on le comprend.
En fait, son comportement est en réalité le manque de mots pour pouvoir exprimer ses sentiments. On peut l’aider en lui disant :
« Tu es très en colère parce que… »
2- Attendre patiemment la fin de la colère.
Le mieux est de serrer votre enfant contre vous, de le consoler. Prenez-le toujours au sérieux.
3- Être gentil mais ferme.
En aucun cas briser la volonté de son enfant. Il ne faut pas en faire une histoire de pouvoir.
4-Faire attention au vocabulaire qu’on emploie :
Au lieu de « tu dois », préférez par exemple : « nous dînons maintenant » et prévenir suffisamment à l’avance!. Nous devons être fermes et souples en même temps, en ayant aussi recours à l’intelligence et à l’humour de votre enfant.
Il peut vous démontrer toute son intelligence si vous le considérez comme un adulte « en devenir » et non comme un petit qui doit être dressé.
La fermeté sereine est la meilleure réponse aux cris et à la colère.
10- Choisissez vos batailles
Imposez des limites pour ce qui a de l’importance pour vous, vos valeurs! pas pour tout ou n’importe quoi, au risque de noyer votre enfant sous des « ne fais pas ci, ne fais pas çà », et de brouiller votre message.
Lui ne saura pas non plus faire la différence entre ce qui est important et ce qu’il ne l’est pas.
Faire une distinction entre les points ou les principes de basse sur lesquels vous ne transigez pas ; le respect, le fait de taper, etc… ! et les petites choses sans importance. Cela évite de s’énerver pour un rien.
Soyez très claires avec ce que vous leur demandez : les messages contradictoires sont anti-constructifs pour lui.
Oui, c’est oui et non, c’est non!!
L’enfant saura percevoir la moindre hésitation. Il est important que le parent soit sûr de lui quand il demande quelque chose à son enfant. C’est une question de confiance.
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